Didier Défago, la saison estivale d’un skieur pro est dédiée à la préparation physique. Cette période était-elle un fardeau pour vous?
Non aucunement, car j’adore faire du sport en général, être dans la nature ou sur mon vélo. Mais il y a certains entraînements, comme en salle de musculation, durant lesquels je préférerais être dehors lorsqu’il faisait grand beau. Toutefois, on avait un but et on savait que l’on allait souffrir. Mais c’était un mal nécessaire. Après, durant la saison, tout était oublié.
Etes-vous un peu nostalgique?
Je mesure maintenant la chance que j’avais. Je pouvais faire du sport tous les jours. Après, c’est quelque chose que j’ai choisi. Cela m’a apporté beaucoup sur la connaissance de moi-même, de mon corps. On faisait aussi de jolis camps au printemps, notamment à Majorque, où on en profitait pour souder l’équipe.
Durant ces périodes pouvait-on tout de même un peu «se lâcher»?
Je m’accordais parfois un petit verre de rouge. Cependant, pendant une semaine physique, on n’a pas forcément l’envie de boire un verre et on essaie de s’alimenter correctement. Mais à la fin, une fondue ou une raclette faisait également partie du jeu.
La suite de l'interview de Didier Défago est à découvrir dans notre supplément «Bouger» de ce vendredi.