Depuis son retour en grâce, dû au romantisme lunaire de l'album "Paradize" (2002), Indo chine s'est bâti son propre panthéon sur la quelque peu morne plaine du rock français actuel. Jusqu'à la consécration ultime d'un concert gigantesque au Stade de France, devant des légions ferventes de fans, toutes générations confondues, le 26 juin 2010. Aujourd'hui même, avec la sortie de son douzième album "Black City Parade", le groupe de Nicola Sirkis entame un nouveau chapitre de sa phénoménale carrière. Plus urbain, urgent, le groupe rompt intelligemment avec l'esthétique adolescente et légèrement gothique qui teintait ses opus précédents.
Avec "Black City Parade", avez-vous voulu capturer quelque chose de l'ordre d'une universalité nocturne et urbaine?
En partie... Le concept de ce disque s'est imposé de par lui-même. Il s'est construit comme une ville futuriste, ou en tout cas qui n'existe pas, par le fait qu'on a pensé à ces chansons pendant longtemps,...