Parce qu'il n'aime pas la rentrée littéraire de septembre - «Ce ne sont pas des livres qu'on publie, c'est des bourrins qu'on lance sur un champ de courses et c'est à qui passera la ligne en premier» - Philippe Besson publie en janvier. Un roman par année, avec une régularité de coucou suisse et une qualité constante («Son frère», «Les jours fragiles», «Se résoudre aux adieux», etc.).
«Un homme accidentel», cru 2008, surprend autant qu'il séduit. C'est l'histoire, dans le Los Angeles des années 80, d'un flic et d'un acteur mis en présence par un «accident extravagant». Leur passion est folle, le prix à payer élevé. Faux polar et vraie histoire d'amour, ce texte très cinématographique déroute par certains côtés (la voix du narrateur notamment) tout en disant une nouvelle fois les obsessions de l'écrivain.
Avez-vous écrit ce livre avec l'idée de surprendre vos lecteurs?Il y a une obsession...