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Fin de vie politiquement incorrecte

Après l’immense succès en France de «Canada», l’auteur américain revient avec la suite des aventures de son personnage Frank Bascombe, «En toute franchise», un roman lucide à méditer.

10 nov. 2015, 06:57
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Au détour d’aphorismes pas toujours politiquement corrects, l’Américain Richard Ford bouscule les idées reçues. «Tout bien considéré, il est difficile d’avoir le dernier mot contre son ex-femme – on le savait déjà.» Cette idée à la limite de la misogynie, c’est Frank Bascombe qui l’exprime. Nourri de ses contradictions, puisqu’il soutient Barack Obama bec et ongles, tout en se plaisant à souligner la difficulté des contacts humains «par-delà les différences raciales», il exprime toutes sortes d’incorrections salutaires.

Né sous la plume de Richard Ford, Frank Bascombe naît en 1986 dans le roman «Un week-end au Michigan», dans lequel l’auteur s’inspire de son expérience de journaliste sportif. Dans ce livre, l’un des cinq meilleurs de l’année 1986 d’après «The Times», Frank renonce à ses ambitions d’écrivain et perd son fils aîné. Dans «Indépendance», il devient agent immobilier, et surmonte le cancer dans «L’état des lieux» en 2006.

«En toute franchise»,...

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