Cette belle province a beau être la plus riche d’Italie, elle ne possède pas d’aéroport. C’est sans doute ce qui lui permet d’offrir une impression de bout du monde, à défaut de dépayser l’Helvète déjà familiarisé avec les lacs de montagne, les verts pâturages et autres espaces propices à la randonnée.
Autre point commun avec la Suisse: le plurilinguisme. Ici, italien et allemand témoignent d’un métissage culturel harmonieux – fruit d’une histoire aujourd’hui apaisée – même si les récentes velléités viennoises d’offrir un passeport autrichien aux germanophones a pu faire figure de provocation. «Au bureau, nous zappons sans même nous en rendre compte d’une langue à l’autre», relève Franziska Sinn, qui pratique aussi l’anglais, comme la plupart de ses collègues trentenaires.
Culture et cultures
Alors d’où peut bien venir ce parfum d’exotisme, si recherché par les visiteurs européens? Sans doute d’un riche héritage historique, architectural, folklorique et gastronomique. En témoignent...