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Enki Bilal, Belphégor du Louvre

Le musée parisien donne carte blanche au célèbre dessinateur.

05 janv. 2013, 00:01
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Enki Bilal au Louvre, l'idée ne lui avait jamais traversé l'esprit. Pourtant, lorsqu'on pénètre dans la salle des Sept Cheminées, force est de constater que les vingt-deux toiles accrochées, vivantes, vibrantes, habitées, sont parfaitement à leur place. De manière empirique, au fil des promenades régulières dans les dédales du Louvre, l'artiste a mûri son projet. Le résultat, "Les fantômes du Louvre", donne lieu à une exposition, à une application iPhone très ludique, ainsi qu'à un livre édité chez Futuropolis.

C'est à Henri Loyrette que revient le mérite de cette expérience inédite. Il a donné carte blanche à l'auteur de "Partie de chasse". Au départ, Enki Bilal confie " s'être senti un peu intimidé ". Puis, il a fini par se sentir libre de faire ce qu'il voulait. " Le Louvre ", explique-t-il, " comme tous les musées du monde, s'apparente pour moi à un lieu de mort. C'est comme si...

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