En cette rentrée littéraire, Elisa Shua Dusapin se fait remarquer avec «Vladivostok Circus», l’histoire d’une couturière engagée pour créer les costumes d’un trio à la barre russe, opération périlleuse puisque les habits ne doivent surtout pas entraver les mouvements des porteurs et de la voltigeuse. La jeune auteure romande poursuit sa veine, entre images et silence, dans l’univers particulier des acrobates.
Vous êtes sur la liste du Femina. Comment cela s’est-il passé?
Tout simplement, les éditions Zoé ont envoyé le livre aux jurés des grands prix. Je n’aurais jamais imaginé quoique ce soit, mais je l’ai appris par l’éditeur de Folio, qui m’a envoyé un SMS, quand je rentrais d’une séance de sport. Et je lis ça: «Bravo pour la sélection.» Au même moment Caroline Coutau des éditions Zoé m’a appelée. J’étais abasourdie.
Connaissez-vous un membre du jury?
Depuis, j’ai rencontré Anne-Marie Garat, au festival de Besançon. Sinon, j’avais rencontré...