«Quelle place occupe la littérature dans ma vie? Toute la place!» Lorsqu'il a entrepris de se raconter, Hervé Vilard, admirateur de Stendhal et Flaubert, ami de Duras, n'allait pas confier ses souvenirs à une cassette. L'«apprenti écrivain», «éternel enfant appliqué» qui se dit «d'une exigence terrible», a transformé son coup d'essai puisque «L'âme seule», succès public et critique, est désormais inscrit au bac - «Ça m'a époustouflé!»
Le deuxième des trois tomes prévus, «Le bal des papillons», se situe au milieu des années 60. Hervé a 19 ans. Tandis que «Capri, c'est fini» est sur toutes les lèvres, un journaliste retrouve sa mère et organise de très médiatiques retrouvailles entre lui et cette femme rongée par l'alcool.
C'est douloureux de se livrer comme vous le faites dans ce récit?Non, parce que j'ai 62 ans, lui en a 19 et au fond ce n'est plus moi; c'est pour ça que...