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Dessous perturbants d'une oasis

13 août 2013, 00:01
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PATRIMOINE Source de profit, l'eau a cependant compliqué toute l'histoire du développement du Locle. Balade au fil des siècles dans une cité bâtie sur pilotis.

SYLVIE BALMER

Ils sont arrivés sur la pointe des pieds, les premiers habitants du Locle. Pas à cause de l'oxyrhina hastalis. Ce requin long de dix mètres qui y évoluait à l'époque où la région jouissait encore d'un climat équatorial, s'est retiré avec la mer il y a vingt millions d'années.

Le Locle prit ensuite des allures d'oasis. En langage technique, on parle de réservoir aquifère de l'Oeningien; c'est le grand lac d'eau douce qui a remplacé la mer. Etymologiquement, Le Locle signifierait lac, du celtique Loch. Les premiers hommes qui s'y aventurent y découvrent des replats fertiles (les Replattes), protégés par une ceinture de joux boisées et traversés par un ruz poissonneux. Des combes défrichées jaillissent de nombreuses sources et fontaines artésiennes qui permettent...

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