Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

D'une fonction vitale et de la liberté

Un an après la mort d'Anne-Lise Grobéty, son dernier roman glorifie la langue et le corps dans un conte digne du siècle des Lumières.

08 nov. 2011, 00:01
data_art_502187
Anne-Lise Grobéty a terminé son dernier roman quelques semaines avant son décès le 5 octobre 2010 des suites d'une longue maladie. Le titre, "Des nouvelles de la Mort et de ses petits", ne laisse pas indifférent. Son premier roman, "Pour mourir en février", un texte lyrique et comme essoufflé par l'émotion, avait reçu le Prix Georges-Nicole en 1969 alors qu'elle avait tout juste 20 ans. Ce monologue d'une adolescente qui s'adresse à une autre femme qu'elle a perdue et pour laquelle elle peine à nommer ses sentiments, a fait dire à Corinna Bille, autre grande femme de lettres suisse: "...c'est le mouvement de la vague si difficile à saisir... Les scènes qui ne se terminent pas, qui reviennent, recouvertes à leur tour par d'autres, ce rythme ressassant, c'est le rythme même de l'amour." En 1984, le recueil de nouvelles "La Fiancée d'hiver" met de côté ce rythme dicté par l'intériorité,...
Votre publicité ici avec IMPACT_medias