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Conte sans merveille

Premier film ambitieux, «Les enfants de Timpelbach» lorgne vers Tim Burton et Terry Gilliam sans approcher ces modèles.

17 déc. 2008, 05:01

Eh bien il commence fort, Nicolas Bary. Pour son premier long métrage, après quelques courts et films publicitaires, le jeune homme de 28 ans s'attaque à un classique de la littérature enfantine, «Les enfants de Timpelbach». Revendique des références visuelles aussi fortes que Tim Burton, Terry Gilliam ou Jean-Pierre Jeunet. S'offre, outre un casting essentiellement formé de gosses (certains épatants), les apparitions de Gérard Depardieu et Carole Bouquet - Dimitri Rassam, le fils de l'actrice, étant le producteur du film, ceci explique cela.

Le problème, avec l'ambition, est qu'il faut se montrer à sa hauteur sous peine de se vautrer. Nicolas Bary ne va pas jusque-là, mais reste tout de même bien en dessous de ses aspirations. La faute notamment à une entame de film trop brutale. Le côté incontrôlable des enfants du village, qui pousse les parents à le quitter - c'est l'argument du conte - est traité en...

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