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Comme un arak amer

08 oct. 2013, 00:01
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Avec son quatrième opus, Charif Majdalani continue de décrypter la complexité libanaise à travers le destin d'un notable chrétien.

Aux temps de sa quiétude et de sa prospérité, on a longtemps considéré le Liban comme la Suisse du Moyen-Orient. Mais une guerre civile, longue, cruelle, fratricide, a fracassé la belle image pour la fragmenter en un puzzle confessionnel et communautaire où plus un assemblage ne joue. C'est entre la ville de Beyrouth et la plaine de la Bekaa, ce territoire d'une mémoire ravagée qu'explore avec subtilité et délicatesse Charif Majdalani dans son quatrième roman, "Le dernier seigneur de Marsad". Souvent retenue sur diverses listes en vue des prix littéraires de l'automne, cette saga familiale, qui s'écoule des années 1960 aux années 1980, glisse des tumultes amoureux aux grondements guerriers.

Mosaïque et géographie

Autour de la figure tutélaire de Chakib Khattar, notable chrétien qui a gravé sa réussite dans l'exploitation du...

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