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Comme le vibrato d'une harpe

Avec "La Silencieuse", Ariane Schréder ausculte la blessure amoureuse avec grâce, noblesse et empathie. Un premier roman empreint d'une étrange légèreté.

30 juil. 2013, 00:01
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Ariane Schréder raconte une histoire délicate avec des mots simples et doux. DR

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J'étais jalouse de cette attention des hommes amoureux. Et le manque m'est revenu, comme une entaille à l'intérieur."
ARIANE SCHREDER DANS "LA SILENCIEUSE"

PHILIPPE VILLARD

Dans ce premier roman, la jeune Parisienne Ariane Schré der propose une histoire délicate comme le vibrato d'une harpe. Une histoire ciselée au diamant dans un style de cristal. Une histoire rythmée par les murmures du coeur et des froissements d'ailes de papillon.

Larguée par son désinvolte Barnabé, Clara range délicatement les marionnettes créées pour son artiste d'ex-ami dans une boîte. Mais toute l'histoire de cette "Silencieuse" témoigne de son impossibilité troublante à river le couvercle de ce cercueil de carton.

Dans la simplicité des mots et la fluidité du style, Ariane Schréder donne corps à une légèreté obsédante, insoutenable sans doute. Sa plume virevolte et tourbillonne dans la bise...

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