Lino Ventura, Melville, Verneuil, Lautner. Diable, le dossier de presse n'y va pas de main morte lorsqu'il s'agit de citer les références du «Missionnaire». Après une heure et demie devant l'écran à visionner la chose, le constat est sans appel: il y a décidément loin de la coupe (du calice?) aux lèvres.
Jean-Marie Bigard, qui l'a coécrit, place beaucoup d'espoir en ce film, censé relancer sa carrière au cinéma. Après l'échec de «L'âme soeur», où il portait déjà une double casquette (acteur et réalisateur), le comique s'était consacré au one-man-show, allant jusqu'à réunir 50 000 spectateurs au...