«Une fête des sens, un grand bain sensuel, une belle promesse», écrivent «Les Inrocks», «Avec cette histoire sans prétention, Elisabeth Vogler voulait réinventer les codes du cinéma. Ce ne sera pas pour cette fois», répond «Le Figaro». On pourrait dire, en forçant le trait, que le contraste entre le média hebdomadaire tendance – bobo diraient les esprits chagrins – et le grand quotidien conservateur illustre la façon dont «Paris est à nous» a été reçu par la critique.
Le prix de l’indépendance
Objet filmique onirique, parfois déroutant ou maladroit mais toujours sincère et passionné, cette fiction d’un genre nouveau avait fait le buzz avant même sa sortie. Parce qu’elle avait été réalisée en toute indépendance, tournée sans autorisation, financée par crowdfunding et distribuée par la plateforme de streaming la plus puissante au monde, Netflix.
«C’est vrai que les retours ont été très polarisés», analyse avec le temps du recul la...