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Harcèlement sexuel: le studio de cinéma d'Harvey Weinstein est en faillite

Rien ne va plus pour Harvey Weinstein. Son studio de cinéma est en faillite à la suite du scandale des accusations d'agression sexuelle, dont le producteur américain fait l'objet.

26 févr. 2018, 13:56
Le producteur déchu, invisible depuis le début du scandale, serait actuellement en traitement contre les addictions sexuelles dans un centre spécialisé de l'Arizona.

La Weinstein Company va se déclarer en faillite, ont indiqué les médias américains. Cette information tombe deux semaines après que le procureur de l'Etat de New York eut posé des conditions au rachat du studio fondé par Harvey Weinstein et son frère Robert.

Le studio est dans la tourmente depuis les accusations formulées en octobre d'abus sexuels commis par le tout-puissant producteur et les dizaines de plaintes déposées contre Weinstein, qui a produit des films primés célébrés tels que "The Artist," "The King's Speech" ou "The Iron Lady."

 

"Tout en reconnaissant que cette solution est extrêmement dommageable pour nos employés, nos créanciers et toutes les victimes éventuelles, le conseil d'administration n'a pas d'autre choix que d'adopter la seule option viable pour maximiser la valeur restante de la compagnie: un processus de mise en faillite ordonné", a indiqué le conseil dans un communiqué cité dimanche dans le Los Angeles Times.

 

Le New York Times a également publié le même communiqué. Les deux quotidiens ont indiqué que les négociations concernant le rachat du studio Weinstein par un groupe d'investisseurs emmené par une ex-responsable de l'administration Obama, Maria Contreras-Sweet ont échoué.

 

Dédommagement correct des victimes

Ce groupe était prêt à finaliser le rachat de la Weinstein Company pour un montant de 500 millions de dollars (462,5 millions de francs), juste avant le procureur de l'Etat de New York Eric Schneiderman n'intente une action en justice contre le studio le 11 février.

Pour le procureur Schneiderman, "trois principes simples" devraient être respectés dans tout projet de reprise: "Les victimes devront être correctement dédommagées, les employés à l'avenir protégés et les cadres de la société coupables ou ayant permis (les abus) ne devront pas être récompensés".

"Toute offre qui enlève les frères Weinstein, mais laisse intact le reste de la direction devrait être inacceptable", avait-il aussi souligné. Selon M. Schneiderman, le projet de reprise prévoyait de confier la présidence de la nouvelle société à David Glasser, ancien directeur des opérations du studio Weinstein, une proposition qu'il a qualifiée d'"inacceptable".

The Los Angeles Times a précisé pour sa part que le studio Weinstein avait envoyé une lettre aux investisseurs potentiels leur reprochant de ne pas avoir présenté une offre qui assure le sauvetage financier de l'entreprise et qui répondrait aux demandes du procureur de New York. Le frère de Harvey Weinstein, Bob, est actuellement à la tête de l'entreprise après le renvoi l'an dernier de Harvey Weinstein.

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