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Cinéma: l'acteur Jean-Luc Bideau veut créer une Ecole polytechnique fédérale

Jean-Luc Bideau veut dynamiser la formation des métiers du cinéma en Suisse. L'acteur genevois voudrait les réunir au sein d'une même Ecole polytechnique fédérale et leur redonner une passion absente à ses yeux.

25 nov. 2017, 14:30
Jean-Luc Bideau avait déjà lancé une idée similaire au début des années 2000.

Jean-Luc Bideau plaide pour une Ecole polytechnique fédérale du cinéma. L'institution réunirait sous un même toit les différents corps de métiers et des étudiants des quatre régions linguistiques, déclare le comédien au Temps samedi.

"J'ai le sentiment que les écoles d'art sont trop liées à la mise en scène, un peu au scénario aussi, mais pas assez au reste, à l'image ou au son par exemple". C'est ainsi que Jean-Luc Bideau explique comment l'idée d'une école fédérale de cinéma lui est venue. Il avait déjà fait part de ce projet au début des années 2000.

Jean-Luc Bideau met en avant la nécessité que "tous les corps de métiers soient représentés, du metteur en scène au scénariste, du producteur au machino". Concernant l'intégration des acteurs, en revanche, il se montre plus nuancé: "Pourquoi pas, mais pour l'instant ils ont la Haute Ecole des arts de la scène à Lausanne, la Manufacture".

 

 

"Il n'y a plus de passion"

Le père de l'ex-Monsieur cinéma de la Confédération, Nicolas, déplore également le manque de passion et d'esprit d'initiative du cinéma helvétique. "J'ai quand même l'impression que les écoles de cinéma, comme les écoles de théâtre, découlent de choix universitaires. Il n'y a plus de passion", regrette-t-il. "La Suisse est peut-être trop confortable, et du coup les étudiants s'endorment", analyse-t-il.

Les étudiants ne sont pas les seuls à manquer de ce supplément d'âme. "Chez nous, tout est subventionné, le cinéma comme le théâtre. (...) Il n'y a plus de producteurs animés de cette folie qu'avaient Jean-March Henchoz", déplore-t-il. "Tout le monde est plan-plan".

Mais avec une nouvelle école qui réunirait divers métiers et les différentes langues nationales, Jean-Luc Bideau espère encourager "la naissance d'une nouvelle âme du cinéma suisse".

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