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"Ce n'est qu'une pièce du puzzle"

L'ADN est souvent présenté comme la preuve ultime de culpabilité.

21 déc. 2011, 00:01
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"Notre travail est d'établir une correspondance entre la présence d'ADN sur les lieux d'un crime et un suspect" , explique le docteur Vincent Castella, responsable de l'Unité de génétique forensique du Centre universitaire romand de médecine légale. Jamais, il ne parle de "coupable", mais il souligne le mot "suspect" . Et plutôt que d'utiliser le mot "preuve", il répète le mot "lien" , comme pour en exprimer toute sa nuance. L'expert a beau se montrer sympathique, il pèse chaque mot avec le même sérieux que celui dont il témoigne pour ses analyses. Il argumente.

"La présence d'ADN en un lieu ne prouve pas la présence d'une personne dans ce même lieu à un moment donné." Aucune technologie ne permet à ce jour de dater le dépôt d'une trace. Le docteur étaie son propos. "De l'ADN a été détecté sur la face extérieure d'une vitre brisée lors d'un cambriolage. Le criminel...

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