Même s'il n'a pas égalé la moisson intersidérale récoltée l'an passé par son compatriote Alfonso Cuarón avec son "Gravity" nanti de huit statuettes, Alejandro González Iñárritu a fait très fort dans la nuit de dimanche à hier, en remportant quatre distinctions de référence, qui valent leur pesant de reconnaissance.
Cinquième long métrage de son auteur, "Birdman" ("L'homme-oiseau"), qui sort demain sur nos écrans, s'est ainsi attiré les faveurs de la profession qui lui a décerné l'Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario original et de la meilleure photographie. Ce pilonnage de prestige récompense la carrière, encore en cours, d'un cinéaste déjà bardé de prix divers et dont le talent parfois un brin trop exhibé ne laisse jamais indifférent!
Exil étasunien
Né en 1963, ex-animateur de l'une des radios les plus écoutées du Mexique, Iñárritu a accédé au rang des auteurs très prometteurs dès son premier long...