Ah! la France de l'après-guerre, pays en reconstruction, qui découvrait tant des nouveautés techniques que des changements de moeurs. C'est cette époque - en apparence insouciante - que raconte Gérard de Cortanze dans son dernier livre, «De Gaulle en maillot de bain».
Au fil des pages, le lecteur évolue avec la famille de l'auteur. Tandis que les années défilent, les tribulations du jeune Gérard (né en 1948) se déroulent avec comme arrière-fond, la naissance des yé-yé ou les aventures sur la route en 4CV ou dans l'espace en Spoutnik. Comment, dès lors, se fait-il que le livre est estampillé «roman», alors qu'on dirait davantage une autobiographie? «J'estime que le roman est le genre roi, majeur, qui est tout sauf mort-vivant», explique Gérard de Cortanze, aussi bavard (dans le bon sens du terme) en entretien que dans ses livres. «C'est sans doute le seul genre littéraire dans lequel on peut tout...