courrier des lecteurs

Vidéosurveillance à Sion: sans danger

10 janv. 2008

Le référendum tenté contre la vidéosurveillance à Sion n'a pas abouti. Selon les opposants, ce moyen est non seulement inefficace pour combattre la criminalité mais il est, de plus, dangereux pour les libertés individuelles. Les grandes cités (Londres, Paris) sont truffées de caméras. La population saint-galloise a voté en novembre dernier à près de 70% l'introduction de la vidéosurveillance. Plus récemment, on a appris que les images enregistrées allaient être utilisées pour identifier les participants à une rixe survenue à Crans-Montana peu avant Noël. Les CFF, les banques et les grands magasins utilisent ce moyen depuis belle lurette. N'oublions pas non plus qu'en octobre dernier, le pédophile canadien "Vico", recherché dans le monde entier, a pu être localisé puis arrêté en Thaïlande grâce aux images d'une caméra de surveillance installée dans un aéroport. Enfin, le souci légitime de tout un chacun de ne pas être épié une fois sorti de son domicile a été pris en compte. En effet, le texte voté par le Conseil général de Sion offre toutes les garanties nécessaires. Parmi les nombreux "garde-fous" mis en place, il faut relever notamment que seul le Conseil municipal peut décider de soumettre une zone à la vidéosurveillance et que l'accès aux images ainsi enregistrées n'est autorisé que pour les besoins d'une enquête de police. Benoît Fournier, conseiller général, Sion
par Benoît Fournier, conseiller général, Sion