Téléverbier: méchant coup de balai

D'origine bagnarde et citoyen de Riddes, j'étais fier de citer La Tzoumaz comme exemple de cohabitation entre les randonneurs et Téléverbier. Malheureusement, depuis cette saison, tout à changé, en effet, la pression s'exerce sur les randonneurs pour changer d'itinéraire de montée et de descente, et les heures d'ouverture du sympathique tenancier des Savoleyres se réduisent comme peau de chagrin. Tout cela met une pression inutile aux conducteurs d'engins de damage, qui trop occupés à planter des banderoles interdisant l'accès à certains tronçons, n'ont même plus l'envie ni la politesse de répondre à mon salut amical. Il serait intéressant de savoir si ces nouvelles directives viennent de la direction, de la sécurité ou d'un transfert venu d'Ovronnaz. Au niveau information, on pourrait s'attendre à mieux de la part d'une entreprise aussi renommée, d'autant plus que cela n'apporte rien à l'amélioration de l'aspect sécuritaire recherché. Par contre, si le but visé est de fermer le restaurant le mercredi soir on ne peut faire mieux. Il est vrai qu'avec ma dépense de 30 francs hebdomadaire à Téléverbier, je suis un «touriste» peu rentable. Cette nouvelle situation n'est que le reflet de la société d'aujourd'hui où prime l'égoïsme et le chacun pour soi.