courrier des lecteurs

Lettre ouverte au RSV

19 mars 2010

A la fin d'un séjour hospitalier, le patient peut remplir un questionnaire de satisfaction ou non; quel bel acte... A mon sens, cela sert surtout à retenir ce qui conforte les chefs dans leurs erreurs et moins à utiliser les remarques pour améliorer le système. En effet, comment comprendre toutes les critiques orales d'une majorité de patients lors de rencontres fortuites et ne voir que satisfaction chez les responsables du RSV? Si vous écrivez une lettre de mécontentement, la direction vous répondra gentiment qu'"elle a été transmise pour exécution", mais je doute fort qu'une autre suite soit donnée, au vu des mêmes reproches qui continuent à se répéter. D'autre part, les dirigeants se gargarisent des bons résultats financiers, mais un minimum de connaissances nous permet de savoir que, selon le mode de comptabilisation on peut prouver un déficit ou un bénéfice. Chacun sait que l'on fait dire ce que l'on veut aux statistiques et aux chiffres. Enfin, au vu "des démissions" d'éminents médecins, je me pose vraiment la question de l'objectivité des dirigeants, car il est presque certain que celui qui, au sein du RSV, ose exprimer une opinion autre que celle de " l'établissement" ou ose "lever le nez" se voit couper la tête. Dites-moi comment le citoyen doit comprendre les avis contradictoires de professeurs genevois, bernois ou zurichois? Bien entendu, pour la même situation et avec les mêmes critères, il est trop facile de se cacher derrière la protection du secret médical et des personnes citées. En conclusion, nous autres, pauvres citoyens et patients, nous ne pouvons que payer les primes des caisses-maladie et nous taire, car le "réseau" est omnipotent.
par Dionys Fumeaux, Sion