courrier des lecteurs

Le cynisme doit cesser. La parahôtellerie en dépend

23 févr. 2009

Le cynisme avec lequel la lutte officielle contre le développement des grands projets parahôteliers dynamiques du Valais romand a été conduite doit cesser. Aucune autre grande station que sept stations de la zone franco-provençale de notre canton n'a été touchée par les procédures de blocage cyniques calculées en fonction de la préservation des intérêts hôteliers hauts-valaisans. Ce blocage a été savamment calculé pour permettre à Berne, d'où nous revient ce cynisme, de prendre plus librement des mesures anti-parahôtelières, en zones à bâtir, sous prétexte d'aménagement du territoire couplé au maintien de l'essentiel des dispositions d'interdiction de vente aux étrangers, dispositions qui n'ont actuellement, en pleine récession, d'autre but que de permettre à ceux du triangle d'or d'acheter sans concurrence. Le cynisme doit cesser. Lorsque, par la dimension suffisante de ses exploitations, la parahôtellerie du Valais romand pourra offrir, à la carte, les services de l'hôtellerie, il est évident que ces prestations chaudes seront comparables à des options hôtelières chères. Les 80% de notre parahôtellerie sont en Valais romand. L'hôtellerie haut-valaisanne a trop de défenseurs pour que la parahôtellerie du Valais romand puisse se développer. Le cynisme doit cesser.
par Wolfgang-Louis Guerraty, Sion