Le cynisme doit cesser. La parahôtellerie en dépend
Le cynisme avec lequel la lutte officielle contre le développement des grands projets parahôteliers dynamiques du Valais romand a été conduite doit cesser.
Aucune autre grande station que sept stations de la zone franco-provençale de notre canton n'a été touchée par les procédures de blocage cyniques calculées en fonction de la préservation des intérêts hôteliers hauts-valaisans.
Ce blocage a été savamment calculé pour permettre à Berne, d'où nous revient ce cynisme, de prendre plus librement des mesures anti-parahôtelières, en zones à bâtir, sous prétexte d'aménagement du territoire couplé au maintien de l'essentiel des dispositions d'interdiction de vente aux étrangers, dispositions qui n'ont actuellement, en pleine récession, d'autre but que de permettre à ceux du triangle d'or d'acheter sans concurrence.
Le cynisme doit cesser.
Lorsque, par la dimension suffisante de ses exploitations, la parahôtellerie du Valais romand pourra offrir, à la carte, les services de l'hôtellerie, il est évident que ces prestations chaudes seront comparables à des options hôtelières chères. Les 80% de notre parahôtellerie sont en Valais romand. L'hôtellerie haut-valaisanne a trop de défenseurs pour que la parahôtellerie du Valais romand puisse se développer.
Le cynisme doit cesser.
par Wolfgang-Louis Guerraty, Sion