courrier des lecteurs

Faire face au chômage

15 janv. 2010

L'année 2010 sera très difficile sur le marché de l'emploi. Le seuil des 200 000 chômeurs devrait être franchi sur le plan national et il s'agira de tout mettre en œuvre pour replacer ces personnes dans les meilleurs délais et éviter ainsi un gaspillage humain. Afin de dynamiser notre économie, de nombreuses pistes méritent notre attention. • Nous devons disposer d'une structure de promotion économique exogène performante sur le long terme afin de séduire des entreprises étrangères à s'installer en Valais. • Une simplification des tâches administratives pour les entreprises s'avère indispensable. Les chefs d'entreprises perdent trop de temps pour l'administration. • Un soutien financier étendu pour les bons projets de création d'entreprises. • Un renforcement du partenariat social et l'extension des conventions collectives afin de gagner en transparence et donner des conditions identiques à tout le monde. • Le travail au noir devrait être sérieusement combattu et les dérogations pour le travail du samedi constituer l'exception. • Les stages en entreprises pour les jeunes représentent une très bonne rampe de lancement. Ce genre de démarches s'avère aussi utile pour les femmes après une longue pause professionnelle. • Les heures supplémentaires devraient être réduites, voire supprimées, aussi longtemps que le taux de chômage dépasse la barre des 2%. De nombreuses places de travail verraient ainsi le jour. Des collaborateurs s'épuisent au travail ("burn out") et d'autres timbrent au chômage! • Il faut soutenir la formation continue dans les conventions collectives par l'octroi de cinq à dix jours de congé par travailleur. Un chèque-formation de 700 francs pourrait aussi être mis en place pour les revenus de moins de 60 000 francs par année. • L'introduction de stages de trois mois en Allemagne et en Angleterre pourrait figurer dans le cursus d'une formation commerciale et toute autre formation supérieure. L'économie a besoin de personnes bilingues et trilingues.
par Bernard Briguet, député PCS/Alliance de gauche