courrier des lecteurs

Valais et JO – une histoire sans fin et toujours sans lendemain ?

14 juin 2018

Les jeux sont faits et bien défaits Le peuple valaisan a tranché et les autres Confédérés n’ont pas trop bronché. Les JO n’ont pas réussi à soulever les montagnes ni à provoquer une étincelle. Sans feu, sans flamme, le cœur n’y était vraiment pas. (...) Constantin n’a pas suffi, trop suffisant et trop clivant. Il y avait vraiment trop d’inconnues défendues par des gens connus, et si peu d’enthousiasme. Et le coup du petit livre de Constantin dans nos boîtes a peut-être accéléré la mise en bière.

Le monde a changé, heureusement. Le Vieux-Pays nouveau est arrivé. Et la réalité dépasse souvent la fixation olympique. A entendre sans comprendre les politiques, il n’y a pas eu de perdants magnifiques ni de gifles magistrales. Mais peut-être quelques claques et millions perdus. Alors les nouveaux projets surgissent. On nous enverra sûrement tous en camp de ski à la montagne.

Mais peu de voix se sont élevées pour défendre de nouveaux projets culturels qui sont de formidables tremplins de développement touristique, et ce durant toute l’année. Il manque en Valais un grand projet culturel, un grand festival fédérateur. Le Valais est riche en festivals «pauvres». (...)  

A Sierre, par exemple, il existe une belle énergie culturelle, mais elle semble un peu dispersée et élitiste. Il serait intéressant de réfléchir et de rassembler tous ces atouts comme le Festival Rilke, les Rencontres Orient-Occident, DreamAgo, Vinea, le Sierre Blues Festival et sans oublier les personnalités qui ont marqué la région comme C.C. Olsommer, Corinna Bille, Maurice Chappaz, Edmond Bille et les communautés étrangères très dynamiques.

Sierre pourrait devenir la plus agréable capitale des vins et des cultures, en guise de pied de nez définitif et faire la nique à l’Hugolin chroniqueur qui a enterré un peu vite avec quelques moqueries et mots crus la Ville du Soleil.

par Clément Puippe, 1950 Sion