courrier des lecteurs

Vaccin de la rougeole: 2 mamans ne sont pas d'accord

8 sept. 2017

D'emblée je vous le dis : j'ai 3 enfants et ils ne sont pas vaccinés contre la rougeole. Et si l'école exigeait le vaccin obligatoire, comme le demande la maman "pour", mes enfants n'auraient pas été scolarisés à l'école publique, ce qui aurait été socialement regrettable pour eux.
Les propos de la maman "contre" (la vaccination) me déçoivent un peu, peut-être ont-ils été réduits par le journaliste.
Se baser sur le fait que "la Suisse n'est pas un pays à gros risque de contagion", laisse entendre que c'est grâce à ceux qui ont vacciné leurs enfants depuis 15 ans, qu'elle décide par un choix un peu rebelle de ne pas vacciner les siens et elle les met en quarantaine dès qu'il y a un risque (si ce n'est pas son choix, l'article ne le présente pas ainsi). Là, je ne suis pas du tout d'accord; par contre mon choix rejoint le sien par cette phrase en début d'article : "Vacciner un enfant, c'est réduire son système immunitaire" (naturel) et éviter les effets pernicieux dus aux nombreux adjuvants.
N'ayant pas dans la famille de personnes immuno-déficientes, je n'ai pas vacciné mes enfants et j'aimerais qu'ils contractent la rougeole, pour qu'à leur tour plus tard, ils transmettent à leurs enfants un bon système immunitaire, capable de faire face aux virus tels que celui de la rougeole.
Le risque zéro n'existe pas, j'en suis consciente, mais les risques de complications sont moins élevés que celui rencontré tous les jours sur la route qui mène à l'école... et pourtant tous les enfants y vont !

par Corinne Rossel, 1907 Saxon