courrier des lecteurs

Ukraine

9 avr. 2022

Dimanche soir 3 avril, il est 20 h 17, le générique de l’émission «Mise au point» démarre. La gifle de Will Smith, le drame de Montreux, 96 heures en prison et la guerre en Ukraine sont au programme. 

Les sujets défilent jusqu’au reportage de l’envoyé spécial de la RTS à Kiev. Les images du village de Lukinivka, ravagé par la guerre, défilent. La sidération prend place. Ce n’est pas une émission historique mais la réalité qui nous saute au visage. L’humanité est encore capable de nos jours d’atrocités que certains avaient cru révolues. 

Le journaliste, Sébastien Faure, interroge les habitants dépités, ébranlés par plus d’un mois de terreur. Il commente ensuite son reportage. Sa voix tremble, l’émotion est palpable. Elle nous entraîne, nous, téléspectateurs, confortablement assis dans nos salons, dans la rudesse de l’épreuve. Ses mots sont des électrochocs. Des flèches qui atteignent le cœur de notre humanité, s’il en reste encore quelque chose après avoir vu ça. 

Dur constat, dure réalité que les professionnels des médias nous rapportent de leurs périples dangereux. Certainement au péril de sa vie, le journaliste s’expose pour nous faire vivre de l’intérieur l’insoutenable constat. Merci Sébastien de nous ouvrir les yeux.

par Jean-Jacques Roux, Champlan