Sondage sur les zones 30km/h

Dans une récente prise de position parue dans «Le Nouvelliste» (jeudi 10 mars), M. Florian Chappot, conseiller communal à Sion, s’en prend à un récent sondage mené par l’institut Link au sujet de la généralisation du 30 km/h en localité. Sa lecture des résultats du sondage est plutôt surprenante alors qu’ils sont pourtant évidents: la limitation à 30 km/h sur l’ensemble du réseau routier d’une localité recueille 68% d’avis négatifs et la limitation à 30 km/h uniquement sur les routes secondaires obtient un soutien de 73% d’avis favorables. Ces résultats limpides n’ont rien de surprenant et confirment clairement le dernier avis exprimé à ce sujet par la population suisse lors du rejet à 80% de l’initiative populaire voulant introduire le 30 km/h généralisé en localité. 

Au-delà de l’idéologie, force est de constater que la proposition du TCS qui consiste à maintenir la hiérarchie du réseau et un régime différencié entre les routes à orientation trafic (50 km/h) et les routes secondaires à 30 km/h, voire 20 km/h dans les quartiers, est la solution la plus adaptée à nos villes et villages et qu’elle répond aux attentes de la population, des organisations de secours et des transports publics. 

En effet, diminuer la fluidité sur les axes principaux, les routes de liaison et les routes de transit aurait inévitablement pour conséquence un report du trafic sur les routes secondaires, un ralentissement des interventions urgentes et une baisse d’attractivité des transports publics. Alors, oui, le TCS soutient le développement des zones 30 et des zones de rencontre à 20 km/h, mais de grâce, gardons la tête sur les épaules et laissons les axes structurants à 50 km/h. Faisons tout simplement preuve de bon sens.