Gare au burn-out!

Faut-il se préoccuper des burn- out ou simplement se contenter d'attendre les certificats médicaux? N'oublions pas que derrière les personnes victimes de burn-out se trouvent des proches démunis. Faut-il se préoccuper des causes? Des signes annonciateurs? Sans aller jusqu'aux suicides constatés dans les pays voisins dans tous les domaines d'activité (ouvriers, cadres, monde agricole, bancaire, etc.), il est à craindre que ces êtres humains ne puissent plus se réinsérer dans la société professionnelle. Alors, comment les chefs d'entreprise, le monde politique, les HR, les cadres, les familles gèrent-ils ce problème? Comment les personnes actives qui doivent remplacer les malades sont-elles soutenues? Y a-t-il des analyses faites, des statistiques nationales mettant en lumière les pressions subies par ces collaborateurs, les coûts que cela engendre pour les employeurs, la société en général? Les appels au secours sous diverses formes (absentéisme répété, fatigue, crise de larmes, sommeil perturbé...) sont-ils écoutés, pris au sérieux? Est-ce un problème d'éducation, de modèle parental? Est-ce la conséquence d'une éducation trop coulante, une habitude que tout est "dû" sans devoir produire d'efforts, l'absence de l'encadrement des deux parents? Après l'obésité, je pense que c'est le second problème de santé qui guette les sociétés industrialisées. En sommes-nous conscients? Si ce n'est pas le cas, il est grand temps d'ouvrir les yeux. Sommes-nous tous sujets au pétage de plomb ou est-ce uniquement réservé aux moins bien armés d'entre nous?