RSV: la sonnette d'alarme
Les employés du RSV qui s'expriment publiquement ne peuvent pas être objectifs car ils sont soumis au chantage de la direction.
Les malades en ont assez:
d'attendre des dizaines d'heures pour des cas d'urgence avant d'être examinés par un médecin qualifié;
d'être «trimbalés» d'un hôpital à l'autre à cause du manque d'organisation du RSV;
de subir de nombreuses courtes hospitalisations pour la même affection avec, à chaque fois, un personnel différent dans un hôpital différent;
d'entendre toujours la même rengaine du Département de la santé publique et des politiciens, qui prétendent que le fait de voter non à la LEIS pourrait contrecarrer la législation fédérale, ce qui est totalement faux.
Non, la qualité des soins n'est de loin pas optimale. Il n'y a plus que vous, citoyennes et citoyens, pour réviser la LEIS actuelle avec tous ses défauts en votant non.
Votez non pour que demain, nos enfants et nous-mêmes puissions bénéficier d'un système sanitaire adapté à notre canton.
Nous ne détruisons rien, nous voulons seulement construire plus beau qu'avant. Alors, tirons la sonnette d'alarme et disons non le 23 octobre prochain.
par Isabelle Kessler, infirmière, Vétroz