courrier des lecteurs

Retrouvons la maîtrise de nos frontières!

24 août 2020

La Suisse a toujours accueilli généreusement, mais de manière contrôlée, des travailleuses et travailleurs étrangers en leur offrant des perspectives professionnelles et personnelles. Cependant ces dernières années, depuis les accords de libre circulation, la Suisse a perdu le contrôle de son immigration. De plus en plus de populations désireuses d’un avenir meilleur affluent dans notre pays qui ne dispose plus des instruments lui permettant de gérer et d’intégrer efficacement ces populations toujours plus nombreuses. 

La population suisse a explosé depuis le début du XXe siècle pour passer de 3,3 millions à 8,5 millions d’habitants en 2018, dont 25,1% n’ayant pas un passeport suisse. L’Office fédéral de la statistique prévoit une nouvelle augmentation massive en raison de l’immigration. Selon les différents scénarii, 10 millions de personnes pourraient alors vivre en Suisse d’ici à une vingtaine d’années. Je ne pense pas qu’une Suisse surpeuplée, avec des infrastructures saturées, soit une perspective enviable.

Pour un développement économique durable et harmonieux, ainsi que pour la préservation de notre environnement, il faut pouvoir maîtriser notre immigration et la maintenir à un niveau modéré. Charles de Gaulle aimait à rappeler que: «Pour pouvoir aboutir à des solutions valables, il faut tenir compte de la réalité.» 

Cette réalité, c’est une immigration incontrôlée dont les conséquences ne se font pas attendre: routes et trains bondés, explosion des loyers et des prix des terrains, dumping salarial, travailleurs détachés et entreprises européennes faisant une concurrence déloyale à nos entrepreneurs? Peu de réponses crédibles... Ne nous avait-on pas promis des mesures d’accompagnement lors de l’acceptation des bilatérales? Devant l’inactivité et le manque de courage de certains politiques, l’UDC a au moins le mérite de proposer une solution.

Le 27 septembre, glissons un oui dans l’urne pour soutenir une initiative qui, bien que peut-être imparfaite, apporte au moins une solution à une problématique qui ne prendra que plus d’importance à l’avenir.

par Alexandre Cipolla, 1872 Troistorrents