Punir ou laisser faire?
2 avr. 2022
Je suis impressionnée de lire dans le journal qu’un médecin est condamné par le Tribunal de Brigue pour contrainte envers sa maîtresse. Vraiment, je pensais que la contrainte, cela n’existait principalement que dans des films, que c’était plutôt rare, tout comme ce qui pourrait s’apparenter à des menaces, du harcèlement, de l’abus, le fait de mettre en danger la santé de personnes, voire de les pousser au suicide. Comme quoi…
On peut toujours être surpris en bien et se réjouir que ce genre de comportement soit reconnu et puni, car c’est moche. Il est vrai que dans certains pays plus avancés que chez nous, ce qui s’appelle le contrôle coercitif est devenu punissable du moins dans le domaine des violences domestiques. Il pourrait l’être dans bien d’autres domaines de la vie, relation avec des tiers, famille ou pas, relations de travail, voire relations au sein de groupes qui pourraient peut-être dériver vers ce que l’on appelle des tendances sectaires.
Quoique hormis la dramatique actualité de ces derniers jours, cette réalité-là, semble bien trop souvent être autant occultée, méconnue, ignorée, que reconnue et combattue (étrange pour un pays qui a connu le drame du Temple solaire), tout comme énormément de situations de violence ou de contrainte qui pour des raisons obscures ne trouvent pas de solutions ou d’issues favorables, peu de reconnaissance ou même de justice. C’est dire que dans ce domaine il y a encore bien du travail à effectuer, du discernement à avoir, des responsabilités à prendre et des sanctions justes à donner, en bref la volonté de ne pas cautionner ce qui est inacceptable, déviant ou malsain, pour le bien de tous.