courrier des lecteurs

Wind of change

3 févr. 2017

En 1960, le premier ministre britannique, Harold Macmillan, parlait d’un vent de changement qui soufflait sur l’Afrique, qui entamait son processus de décolonisation : La liberté des peuples colonisés semblait triompher.
En 1990, Scorpions chantait le vent de changement qui soufflait sur l’Europe de l’Est : La démocratie (à l’occidental) semblait triompher.

Depuis 2008 un autre vent de changement s’est emparé de l’Europe et aussi du monde. Un vent qui porte en lui l’odeur nauséabond des bottes de cuir et de l’uniforme. Un vent de changement aux relents de peste brune. Alors que la fin de la deuxième guerre mondiale avait permis à la liberté, aux droits de l’homme et à la démocratie de triompher de cette immonde maladie qu’était le nazisme, notre génération s’achemine à nouveau vers des temps sombres.

La Hongrie , la Pologne, la Turquie et leurs dirigeants conservateurs et fanatiques.

Pegida (Allemagne), FPÖ (Autriche), Front National (France), UKIP (Grande-Bretagne), Les Démocrates (Suède), UDC (Suisse), Aube dorée (Grèce), PVV (Pays-Bas), etc… ; autant de partis aux programmes nationalistes et conservateurs, empreint de racisme et d’intolérance.

Ces partis et mouvements de la droite extrême, séduisent les travailleurs et les laissés-pour-compte, par leurs discours simplistes et leurs solutions à l’emporte-pièce, mais ne font jamais rien pour soutenir ces mêmes personnes.

Ne l’oubliez pas, les dirigeants de ces partis sont tous des bourgeois qui ne sont là que pour faire fructifier leurs affaires. Ce sont les premiers à s’allier au grand capital et aux barons de la finance, afin de continuer à opprimer le peuple.

Maintenant, réveillez-vous et ne plongez pas dans l’abîme de l’extrême-droite, du conservatisme et du nationalisme. Les années 1930 à 1945 nous ont bien montrées que cette voie n’était pas la bonne !

AYMON Valentin
Jeune socialiste

par Aymon Valentin, 1965 Savièse