courrier des lecteurs

Je soutiens Maurice Tornay

19 avr. 2015

En politique, l'amitié et la fidélité sont toutes relatives… Lorsque vous êtes dans la lumière, une multitude de personnes tournoient autour de vous, à l'instar des moustiques autour d'une lampe électrique. Lorsque le ciel s'assombrit, il y a déjà moins de monde au portillon et les opportunistes ont déjà plié bagages. Et enfin lorsque l'orage gronde, il ne reste plus que vos véritables amis et fidèles sympathisants. La question qui me hante depuis des jours est de savoir où sont passées ces personnes qui s'affichaient avec Maurice Tornay en lui promettant leur soutien (in)conditionnel ? Seraient-elles devenues soudainement frileuses ou amnésiques ? Leur silence me laisse perplexe… Après ce lynchage médiatique, que reste-t-il des reproches formulés à l'encontre de notre Conseiller d'Etat ? Beaucoup de ceux-ci se sont avérés non-fondés, biaisés ou tout simplement mensongers. A bout de munitions, ses détracteurs brandissent l'ultime argument, celui que l'on retrouve à toutes les sauces : la sacro-sainte communication. A chaque fois qu'il est blanchi, on se dit qu'on n'a pas bien cherché, qu'il faut nommer de nouveaux experts ou super-experts, qu'il faut chercher ailleurs, qu'il doit bien y avoir des failles à exploiter afin de confirmer notre certitude, à savoir qu'il est coupable. Même les médias sont entrés dans ce jeu et veulent également démontrer « cette vérité ». On lui ressasse en permanence ses casseroles alors qu'il a été clairement démontré qu'elles n'avaient pas lieu d'être. Des erreurs ont été commises et reconnues, mais qui ne méritent pas un tel acharnement (on est toujours plus intelligent après…). En outre, comment un président de commission de haute surveillance du Grand Conseil, censé dépolitiser le débat et être au-dessus de la mêlée, peut-il demander en son nom propre la démission d'un conseiller d'Etat sous prétexte que les affaires s'accumulent ? M. Narcisse Crettenand est-il soudainement devenu amnésique et oublie-t-il que SA commission a totalement blanchi M. Tornay dans l'affaire Giroud ? Entre parenthèse, c'est absolument scandaleux la manière dont ce rapport a été présenté au public par ce président puisqu'il s'est focalisé, non pas sur l'essentiel, à savoir si M. Tornay avait failli ou pas, mais sur une infime partie dénommée « zone d'ombre » qui plaide déjà en défaveur de l'accusé alors que l'on ne sait pas vraiment ce qui s'y cache… Là on a atteint le summum de la mauvaise foi ! Nous vivons actuellement un nouveau paradigme en politique, renforcé avec le développement des systèmes de communication. Naïvement, j'ai toujours pensé que l'individu était au service du collectif, mais force est de constater que de plus en plus de politiques roulent pour eux et que le bien commun est recalé au rang de vœu pieux dans le catalogue de leurs principales préoccupations. Pour ma part, je retiens les compétences, la vision, et l'engagement indéfectible de M. Tornay au service de la collectivité depuis son entrée en politique il y a plus de 25 ans. Même ses adversaires politiques le reconnaissent. Etant donné que j'ai la chance de le connaître personnellement, je puis en outre affirmer que son intégrité ne fait pas l'ombre d'un doute et je lui réitère ici ma confiance, mon soutien et mon amitié. « I have a dream… » Je reste dans l'utopique espoir qu'un peu d'objectivité vienne animer ce monde politico-médiatique et que la politique politicienne s'efface au profit d'un engagement au service de la collectivité. Mais ce n'est qu'un rêve… Patrice Michaud Liddes
par Michaud Patrice, Liddes