courrier des lecteurs

Elections 2011

24 janv. 2011

Comme chacun le sait, l'année 2011 sera celle des élections suisses tous azimuts. N'exerçant aucun mandat politique (après une journée de labeur, le simple employé que je suis aspire à la sérénité parmi sa famille et ses passions), je demeure toutefois fort intéressé par ce qui se passe au sein de notre Helvétie. Si l'on examine attentivement ce que désire le peuple suisse, dans sa grande majorité, les trois critères suivants sont déterminants: - l'identité nationale, cantonale et communale (attachement légitime à son terroir et à ses us et coutumes); - la sécurité sous toutes ses formes; - une qualité de vie digne de ce nom pour chaque citoyen, par l'application de prestations sociales élevées, répartissant équitablement richesses et chances, supprimant ainsi définitivement tout souci existentiel quel qu'il soit. Les deux premiers critères relèvent des partis de droite, mais principalement de l'UDC alors que, par contre, ces mêmes partis ne brillent pas du tout au niveau social. Le troisième critère est défendu par le PS et autres formations politiques à sensibilité de gauche; cependant, ces partis tentent à parfois s'empêtrer dans leurs visées tiers-mondistes et autres priorités extérieures, qui peuvent porter préjudice aux aspirations légitimes des citoyens suisses, notamment les plus défavorisés. Il est dit que le rôle des partis est de forger l'opinion publique (demeurons cependant sur nos gardes, car la manipulation n'est pas loin); je préfère nettement que les partis soient à l'écoute de la population; à ce sujet, nos divers partis peuvent se comparer au jeu du charret, car il y toujours un pion de trop pour permettre de conclure! Fort de ces constats, à mon avis, la seule solution d'avenir réside dans la création d'un parti populiste de gauche, animé par une honnêteté foncière, qui combat, avec le plus absolu des acharnements, la langue de bois, les propos lénifiants et l'apocalyptique "politiquement correct" (véritable fléau mondial, authentique monument à la gloire de la plus colossale des hypocrisies depuis que l'homme est apparu sur terre) et surtout qui embrasse les trois critères cités ci-dessus, permettant de ce fait, urbi et orbi ad aeternam vitam, à tout un chacun (mais tout particulièrement aux citoyens des classes modestes et moyennes inférieures) de désormais vivre dans l'aisance ou, si vous préférez un langage mieux adapté, "de péter dans la soie!"
par Michel Pousaz, Ollon VD