courrier des lecteurs

Deux poids, deux mesures

22 mai 2009

Ainsi donc, dans un billet d'humeur publié dans "Le Nouvelliste", le conseiller national socialiste Stéphane Rossini se plaint-il des "amalgames" pratiqués par le professeur Windisch dans l'une de ses rubriques. Etonnants, ces cris de vierge effarouchée. En effet, à l'occasion de l'une des campagnes de diffamation du "Blick" à mon encontre, ce même conseiller national socialiste n'a pas hésité à prendre les mensonges de la presse boulevard pour argent comptant et à demander ma mise à pied au collège. Peu lui importaient alors mon épouse et mes trois enfants. L'occasion était trop belle de se débarrasser d'un adversaire politique en le détruisant économiquement. Le camp de gauche, qui occupe de son personnel 95% des médias, me gratifie depuis une décennie de termes allant de "facho" à "xéno-homo-islamophobe" en passant par "pissoir-poète", tout ça saupoudré d'adjectifs tels que "nauséabond", "extrémiste", "intégriste" et j'en passe de meilleures. Et M. Rossini lui-même ne s'en est jamais privé jusque dans des émissions télévisées de Canal 9. Quant à ma maison, c'est précisément, selon une revendication parvenue à la police, la lave qui déborde du cratère de la gauche révolutionnaire qui l'a fait partir en flammes. Je peine donc à comprendre le courroux actuel de M. Rossini, pour une fois qu'un représentant de la droite démontre que les méthodes d'une certaine gauche sont dans la droite ligne de mouvements politiques de triste mémoire. Qu'il arrête d'en appeler au Grand Soir et à l'éradication de la bourgeoisie en chantant l'internationale, le poing gauche levé, et je prendrai ses doléances au sérieux.
par Oskar Freysinger, conseiller national (UDC/VS)