Politique et football
Certains partis politiques se recroquevillent et adoptent une stratégie conservatrice et défensive.
Il me revient alors en mémoire les propos d’un entraîneur: «Il faut arrêter de dire qu’une équipe qui attaque et va vers l’avant prend des risques… elle essaie juste de créer des opportunités.» Il est vrai qu’on classe toujours les «compétiteurs» dans deux catégories: ceux qui avancent qui ont un jeu «à risque» et ceux qui se recroquevillent et se défendent avec acharnement, et espèrent que l’orage passera.
L’analogie avec la politique est pertinente. Faire le pari de la défense signifie se préparer à encaisser les coups, à subir le jeu de l’autre, à perdre l’initiative en pensant que cela passera. Parfois cela passe et d’autres fois la digue craque et l’équipe se fait balayer. Dans le contexte sportif ce n’est qu’un match de perdu.
Dans le monde de la politique, si on se fait balayer une fois il se peut que cela soit pour longtemps et qu’on ait à assumer des conséquences autrement plus importantes qu’un match perdu.
Les stratégies trop défensives adoptées par certains partis gouvernementaux ont fini par montrer leurs limites et pour certains la catastrophe a été frôlée. Essayer de faire de la politique autrement n’est pas un risque mais une opportunité.