courrier des lecteurs

Osons Sion2026!

5 avr. 2018

Des fautes d’orthographe dans les textes, des foulards distribués dans les écoles, l’organisation d’événements de soutien, la construction de la piste de l’Ours dans les années 70, tels sont quelques éléments qui sont reprochés à Sion 2026. Si l’un ou l’autre de ces derniers ne fait pas toute bonne presse au dossier, de vrais événements sont venus quant à eux assombrir le tableau du projet - un bidon d’essence brûlé au sommet du Cervin, une fermeture de station en pleines vacances de Pâques - est-il toutefois juste de vouloir si rapidement envoyer Sion 2026 aux oubliettes?

La Suisse et le Valais possèdent des atouts incontestables pour l’organisation de cet événement: du savoir-faire et des infrastructures majoritairement existantes. Il serait bon de croire en nos valeurs et compétences qui font de nos régions de magnifiques destinations pour la pratique de sports d’hiver. Sion se retrouve ainsi aux côtés de villes bien connues telles que Stockholm, Calgary ou encore Turin... tiens...l’organisation des JO était-elle si désastreuse et déficitaire pour que Turin se relance dans la course? Il serait même possible d’imaginer que les Italiens aient pu et su tirer quelques bénéfices de cette aventure!

Bien sûr, nul n’est obligé de croire en ce projet, mais n’oublions pas que si nos aïeux n’avaient pas cru en leurs projets tout en faisant preuve d’une certaine audace, le Simplon et le Lötschberg n’auraient jamais été percés, le Rhône inonderait la plaine année après année, les barrages n’auraient jamais été construits. Nous vivrions du travail de nos terres uniquement. Cette vie aurait peut-être été dure mais plus sympathique, cependant, elle ne permettrait pas de vivre de manière prospère dans notre monde actuel. Alors, osons Sion 2026!

par Délèze Anthony, 1907 Saxon