courrier des lecteurs

Masque dessus et dessous, comment prendre le dessus?

21 févr. 2021

Depuis quatre ans nous portons le masque, et toujours pour notre bien… Les suicides sont devenus la première cause de mortalité en Suisse. L’Etat nous surveille sans cesse. Même la dernière voiture électrique familiale est suivie et contrôlée par satellite. Notre vitesse est enregistrée, nos déplacements scrutés par la police fédérale helvétique. Hier par courriel, nous avons reçu une amende. Nous avions dépassé de 20 km notre quota autorisé de 250 km par semaine. Notre vie professionnelle est surveillée. Des policiers ou des milices antimicrobiennes passent toutes les semaines afin de vérifier notre présence et le système de désinfection de notre espace d’activité. Toutes les frontières sont fermées. Les restaurants, théâtres et cinémas ont totalement disparu. 

Avec une poignée d’opposants, nous avons pris le large ce matin. Un navire nous conduit dans un lieu où la vie existe encore. Nous avons embarqué le strict minimum. J’ai pu cacher un album de famille et un livre d’histoire pour mes enfants. Il faut qu’ils connaissent la vérité. Avant nous avions une liberté extraordinaire et elle nous a glissé entre les doigts de façon pernicieuse. Plein d’espoir nous sommes partis à l’aventure…

Soudain dans le ciel apparaissent deux rafales de l’armée Suisse aux couleurs de l’OTAN. Effaré, je vois un missile lancé par un des appareils se diriger vers nous. Le bruit strident des réacteurs se transforme en sonnerie de mon réveil! 4 h 50. Allons courage, je pars travailler avec désinfectant et masque.  

par Masserey Antoine, Saxon