courrier des lecteurs

Les limites de l'intégration

28 sept. 2007

En Suisse et ailleurs, la religion mahométane présente des difficultés d'intégration, les musulmans étant plus fidèles à leur croyance que les chrétiens. Le problème n'est pas ethnique, il est culturel. L'islam appartient à une autre aire culturelle que celle de l'Occident. Ses textes sacrés ignorent la distinction du temporel et du spirituel. "Choc des civilisations!" Alors se pose la question: l'islam est-il soluble dans une démocratie? Dès que le rapport des forces s'inverse en sa faveur par l'immigration-invasion, par le jeu de la démographie, comme au Kosovo par exemple, l'islam s'impose, car sa nature est essentiellement conquérante, conquête d'autant plus facile que tout ce qui se rattache à la civilisation humaniste et chrétienne est éradiqué par éthnomasochisme. L'Europe a déjà rencontré l'islam en 732 à Poitiers. Charles Martel avait compris qu'une invasion peu nombreuse précède toujours une invasion massive. Au XVIIe siècle, Vienne faillit être prise par les Ottomans. C'est pour desserrer l'étau qu'eurent lieu les Croisades. La forte identité de l'islam, alors que le christianisme subit une grave dépression, lui permet la mise en place d'une stratégie sournoise d'infiltration. C'est la raison pour laquelle il faut refuser, énergiquement et poliment, ses revendications, au risque de vivre un jour sous le statut légal prévu par le Coran pour les infidèles, celui des dhimmis. Etre soi ou sombrer? Non, donc au communautarisme, non à une Suisse découpée en une mosaïque ethnique et culturelle, non aux minarets, non au voile dans les établissements publics, non aux carrés musulmans dans nos cimetières... Faut-il rappeler que s'intégrer, c'est se fondre dans une nouvelle société en adoptant et en respectant ses us et coutumes. Slogan à l'américaine: "La Suisse, on l'aime ou on la quitte." L'Europe a été déconstruite par les philosophes du soupçon et le laïcisme, père du matérialisme athée. Ainsi, le Vieux-Continent est devenu une proie facile à saisir par tous les impérialismes et l'islam en est un.
par Edy Erismann, Bex