courrier des lecteurs

Le PS se moque du Valais

30 août 2007

Affolés par les récents sondages leur prédisant une gifle monumentale aux prochaines élections, les grands pontes du Parti socialiste multiplient les interventions médiatiques afin de tenter de stopper leur inéluctable chute. Dernière grande nouveauté en date, le PS estime que les grandes villes de notre pays ne sont pas assez fortement représentées au Conseil des Etats et propose de créer de nouveaux sièges supplémentaires afin de donner prépondérance à celles-ci dans la chambre des cantons. On reste sans voix: ainsi le grand parti unique ou tout au moins qui désirerait tant l'être si prompt à fustiger les "dérives néolibérales" zurichoises et des autres places fortes de l'économie veut maintenant leur accorder plus de pouvoir. Sans doute, tout le monde l'aura compris, s'agit-il d'une nouvelle tactique d'une finesse jamais atteinte pour contrer les visées "si inhumaines" de ces places régulièrement stigmatisées par nos chers gauchistes, c'est d'une logique limpide et claire... Les conséquences pour un canton comme le nôtre seraient tout simplement désastreuses: étant déjà fort peu représentés au Conseil national du fait de notre déficit de population en comparaison de ces grandes agglomérations, nous nous retrouverions en position de faiblesse comme bien d'autres cantons dans l'autre chambre également, ce qui est tout simplement inacceptable si l'on veut pouvoir faire entendre notre voix. Force est donc de constater que le PS, uniquement pour de la politique politicienne, est prêt à sacrifier le fragile équilibre sur lequel repose notre pays ainsi que les intérêts d'une immense part de la population du pays simplement pour pouvoir éviter la claque électorale qu'ils méritent après des années et des années de gestion et de propositions désastreuses. En conclusion, il est de notre devoir de répondre fermement à cette attaque: si le Parti socialiste veut affaiblir la représentation du Valais à Berne, il est nécessaire que les Valaisans passent outre leurs rivalités politiques et ripostent en affaiblissant leur représentation socialiste à Berne. Vous savez ce qu'il nous reste à faire le 21 octobre prochain...
par Pierre-Michel Vergères, UDC, Sion