courrier des lecteurs

Le bruit est fou...

29 avr. 2019

Chacun perçoit le bruit de manière très subjective et en fonction de nombreux facteurs: la personnalité, l’âge, le bien-être psychique et physique, le vécu sonore, le moment de la journée et les facteurs acoustiques qui définissent le bruit. 

Toutefois, le bruit est une forme de pollution environnementale sous-estimée et négligée. Un bruit trop présent peut nous rendre malades (troubles du sommeil, stress, nervosité, agitation, abattement, troubles de la concentration, baisse des performances, augmentation de la pression sanguine, problèmes cardiovasculaires). 

Or nous ne pouvons pas échapper aux nuisances sonores, ni le jour ni la nuit, car nous n’avons pas la possibilité de fermer nos oreilles.
Les mesures prises jusqu’ici pour lutter contre le bruit ne suffisent pas à garantir notre qualité de vie. Il est temps de passer à la création de notre espace sonore.

Il est nécessaire de créer des zones de calme (les zones calmes, bruit du trafic inférieur à 40 décibels (dB) durant la journée, sont rares).
Il suffirait d’une baisse de 6 dB sur l’ensemble de la ville pour qu’apparaissent de nouvelles zones de tranquillité. Cette perspective est de l’ordre du possible. Il faudrait d’abord canaliser les véhicules vers les routes principales. 

Sur ces axes, la pose ciblée de revêtements silencieux dans les localités permettrait d’obtenir, pour une vitesse de 40 km/h et plus, une réduction allant jusqu’à 5 dB. Dans les quartiers résidentiels, le niveau sonore pourrait être abaissé à un maximum de 2 dB, si la limitation de vitesse passait de 50 à 30 km/h.

par Charly Schwarz, 3960 Sierre