courrier des lecteurs

Le bilinguisme: un état d’esprit!

7 nov. 2018

Cultivant le bilinguisme quotidiennement depuis plus de 35 ans comme juriste au service de l’Administration fédérale et ce, je défends l’avis que le bilinguisme est tout d’abord un état d’esprit, une ouverture vers une autre communauté qui a une sensibilité différente, digne d’être respectée.

Concrètement, le bilinguisme a pris son essor au cours des dernières années en Valais, notamment dans la formation où de gros efforts ont été entrepris que ce soit au niveau du collègue et du cycle d’orientation avec des échanges dans les différentes institutions entre le Valais romand et le Haut-Valais. Il est également souhaitable que les échanges culturels se développent à l’avenir, renforçant ainsi la compréhension de l’autre communauté et la cohésion cantonale. Au niveau économique, la marque «Valais-Wallis» ne doit pas être associée uniquement au tourisme mais concerner d’autres secteurs de l’économie valaisanne.

L’idée qui a germé dans certains esprits que le Valais devrait se composer de deux demi-cantons n’emporte pas mon adhésion. En effet, la défense efficace des intérêts de notre canton dans la Berne fédérale au sujet de dossiers considérés comme délicats s’en trouverait fortement affaiblie. Nous avons besoin d’une délégation aux Chambres fédérales unie et forte et qui va dans la même direction.

Le bilinguisme doit être consacré dans la future Constitution comme un principe qui ne saurait être remis en cause. C’est toutefois dans la pratique quotidienne que le bilinguisme se vit. Il est un atout et une richesse pour le Valais.

Je m’engage pour le bilinguisme. Je porte cet engagement, notamment comme candidat à la Constituante sur la liste du PDC du district de Sion.

Adrien de Werra, Sion

par de Werra Adrien, 1950 Sion