courrier des lecteurs

La vraie bonne nouvelle

20 juin 2022

Il n’y a bientôt plus un jour sans que «Le Nouvelliste» ne relaie les revendications LGBTIQ+. Alors que le lecteur lambda s’abonne pour s’informer des événements de sa région, il est désormais fréquemment exposé à l’idéologie woke qui souhaite le formater. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, ce journal était jugé conservateur… 

Jusqu’à récemment, on nous disait que les homosexuels n’avaient pas choisi leur orientation sexuelle (ce qui est sans doute vrai pour une majorité d’entre eux). Désormais, on nous invite à nous ouvrir à la bisexualité et, selon l’article de Noémie Schmidt du 17 juin dernier, à devenir gay ou lesbienne, car cela «peut être tout simplement une possibilité à explorer». On le voit, la frontière entre «lutte contre les discriminations» et «promotion de l’homosexualité» est fine. D’un point de vue éthique, il est questionnant de dépenser l’argent de l’Etat pour cette cause et de créer un nouveau poste pour un responsable santé qui déclare dans «Le Nouvelliste» qu’«à partir de dix partenaires différents par année, nous conseillons deux tests HIV». Est-ce ce genre de normes sexuelles que l’on veut désormais nous imposer? 

Dans son billet «Let it bi», qui peut se traduire par «devenons bisexuels», Noémie Schmidt promeut les nouvelles voies de la sexualité. Elle estime que cette approche libertaire constitue «une bonne nouvelle pour tout le monde». En ce sens, elle transgresse le message de l’Evangile, car c’est lui qui signifie LA «bonne nouvelle» pour tout le monde et qui nous apprend à dompter notre chair et ses désirs insatiables. La bonne nouvelle, ce sont les paroles d’amour de Jésus qui nous enjoint à rester fidèles. A la femme adultère, il dit: «Je ne te condamne pas. Va, mais désormais, ne pèche plus.» 

par Géraldine Lorenz, Conthey