courrier des lecteurs

La science-fiction commence le 13 septembre 2021

12 sept. 2021

Souvenez-vous des films de science-fiction de votre jeunesse, où les classes sociales étaient séparées les unes des autres pour des motifs génétiques, physiques, d’origine, de choix…

Depuis lundi 13 septembre, si je veux partager un verre ou un repas à l’intérieur d’un restaurant, et si mes amis possèdent l’«infameux» pass sanitaire, je devrais rester dehors, écarté, car je ne suis pas pucé (par puce, j’entends l’application des deux injections réglementaires), et contraint à les regarder de l’extérieur par une fenêtre. Cette vision vous rappelle-t-elle les films de science-fiction si irréels? Aujourd’hui pourtant, l’irréel devient réalité.

Ces mêmes amis me diront qu’il faut faire un effort pour le bien de la collectivité, qu’il s’agit juste d’un acte bénin et gratuit qui aidera le monde à retourner dans la normalité. En Israël, pays pionnier du vaccin anti-Covid, malgré les 78% de couverture vaccinale, la flambée des cas reprend. Où est donc l’immunité collective par le vaccin, citée par nos autorités comme seul moyen d’y arriver?

Ayant subi une complication à l’âge de 5 ans due à l’injection du vaccin BCG, je ne peux me permettre de prendre à nouveau un tel risque pour ma santé, qui plus est en me faisant injecter un poison expérimental dont personne n’est capable de citer les effets à moyen terme. Si je dois entrer dans la catégorie des parias, alors ainsi soit-il: je n’aurai au moins pas cédé à la grande peur ni au chantage orchestré par nos autorités.

La capacité à lutter contre un virus ne peut s’acquérir que par le contact répété avec celui-ci. C’est comme ça que notre système immunitaire fonctionne. L’injection d’un corps étranger à notre organisme est une décision strictement personnelle qui ne saurait être forcée par qui que ce soit.

par Benoit Tinguely, 1981 Vex