La mecque des mécréants
26 nov. 2017
Faut-il s’insurger contre l’ouverture des commerces le dimanche, ce 7e jour de la semaine, appelé aussi jour du Seigneur? Pour les chrétiens, cette journée est synonyme de repos, mais aussi l’occasion d’assister à la messe dominicale. Bien que les commandements de l’église demandent aux fidèles de «sanctifier» le dimanche en se rendant à la messe, les «catholiques modernes» préfèrent de loin la grasse matinée se considérant comme «croyants, mais pas pratiquants». Le vide demandant à être comblé, l’économie a trouvé l’opportunité de se faufiler dans cette brèche.
Il neigera peut-être ce 24 décembre, 4e dimanche de l’Avent et veille de Noël et il fera certainement un froid de canard. Ce sera un de ces jours à ne pas mettre un chien dehors. Un jour d’hiver, où même les plus enflammés adversaires du réchauffement climatique paieraient cher pour quelques degrés de plus.
Pourtant, des gens emmitouflés, pressés, des «croyants non pratiquants» se précipiteront d’un pas résolu vers la mecque des mécréants, le supermarché. Leurs pas croiseront ceux des fidèles se rendant à l’église pour écouter la bonne parole. Qu’il est loin le temps où le curé autorisait les paysans à rentrer les foins un dimanche...
Foulard islamique, ouverture des commerces les dimanches, disparition de crèches et crucifix dans les lieux publics ont une seule cause: la disparition de la foi.
Pour inverser cette tendance il n’y a qu’un remède: remettre l’église au milieu du village et nous y rendre!