courrier des lecteurs
La démocratie parlementaire
28 janv. 2008
La démocratie (parlementaire), dit-on, serait le gouvernement du peuple par le peuple. Faux, puisqu'elle consiste, paradoxalement, à exclure celui-ci, par le biais de la représentation politique, de toute possibilité participative à la gouvernance du pays. Mieux, en élisant un parlementaire, le peuple ne choisit même pas son représentant, il le cautionne, en tout et pour tout. Le parlementaire candidat étant créé et proposé par des groupes de pression (partis, lobbies et autres mafias, etc.) auxquels il devra, une fois élu, rendre compte et qui tiennent son avenir politique dans leurs mains.
En fait, cette démocratie n'est qu'un "remake" de l'Ancien Régime dont les parlementaires sont la nouvelle aristocratie, ni héréditaire ni historiquement justifiable et, par conséquent, extrêmement fragile et manipulable par les groupes de pression qui les ont créés. Il est évident qu'il est plus facile de corrompre quelques centaines de politiciens que les millions de "citoyens" que ceux-ci sont censés représenter. Souvenez-vous de ce qui s'est passé au récent Traité européen de Lisbonne (2007), à peine quelques mois après les référendums négatifs des peuples français et hollandais!
Il devient ainsi facile de comprendre pourquoi ce type de démocratie est imposé partout dans le monde. Encore faut-il savoir à qui il profite. Où nous retrouvons, encore et toujours, ceux qu'on peut appeler "les 4 cavaliers du mondialisme", à savoir: le grand capital et son libéralisme absolu, l'internationalisme du socialisme, la gnose franc-maçonne et l'universalisme des religions.
par Ernest Truffer, Sierre