courrier des lecteurs

L'UDC pour l'imprescriptibilité des actes de pédophilie enfantine

11 nov. 2008

La prescription institue une forme de pardon, pour ne pas dire d'impunité par l'écoulement du temps. D'aucuns ont estimé, en son temps, que pour les crimes contre l'humanité, il ne doit pas y avoir de pardon. D'où l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité. Les enfants impubères victimes d'abus sexuels sont-ils moins dommages que les victimes de crimes contre l'humanité? Ces crimes abominables ne sont-ils pas autant de crimes contre l'humanité? Pour l'UDC, il ne doit pas, il ne peut pas y avoir de pardon pour les auteurs de tels crimes. Une affaire que la justice fribourgeoise vient d'élucider montre à quel point il est inacceptable qu'un pédophile manifestement compulsif qui a agi à de multiples reprises depuis plus de trente-cinq ans ne puisse être sanctionné que pour un ou deux cas. C'est dire à quel point est inadéquat l'âge parfaitement arbitraire de 33 ans (âge de la victime) proposé par un contre-projet comme limite de la prescription. Car même étendue (mais pas suffisamment, en l'occurrence), la prescription profite toujours exclusivement et invariablement aux criminels, au détriment de leurs victimes. Entre les pédophiles et leurs victimes, il faudra choisir, le 30 novembre. L'UDC, quant à elle, a choisi son camp: pour les victimes, elle dira "oui" à l'initiative de la Marche blanche.
par UDC du Valais romand: Raphaël Filliez, président - Jean-Luc Addor, sercétaire général