courrier des lecteurs

Familles / travail – Enfants/ gardes: une équation compliquée!

20 sept. 2020

Tout le monde l’admet, une bonne formation est indispensable pour les femmes comme pour les hommes, car une main-d’œuvre qualifiée, motivée et convaincue est nécessaire à une économie équilibrée, prospère et juste. Chacun l’a remarqué, les personnes qui peuvent faire le choix d’accueillir et d’élever des enfants apportent une contribution inestimable à la société. Tous l’ont constaté, il est très difficile de concilier famille et travail, particulièrement avec des enfants en bas âge. Le problème est connu depuis longtemps; il s’agit maintenant de trouver des solutions.

Tout le monde est d’accord, chaque famille doit pouvoir s’organiser comme elle veut (ou peut). Cependant, déjà après la première naissance, de nombreux parents sont confrontés à un choix cornélien: favoriser la famille ou la profession? Si en plus les coûts de garde de l’enfant par des tiers sont très élevés, il n’y a souvent plus d’alternative. Les couples hésitent à espérer un deuxième, voire un troisième bébé. Ne tergiversons plus! Chacun l’a constaté, notre société a besoin des familles. Ainsi le PDC a proposé deux mesures concrètes, soutenues par le Conseil fédéral et facilement applicables: d’une part l’augmentation des déductions pour frais de garde et d’autre part une augmentation de la déduction générale pour enfant, que celui-ci soit gardé à la crèche ou à la maison.

Et qu’on ne me dise pas qu’on ne prête qu’aux riches! 60% des familles de notre pays s’acquittent de l’impôt fédéral direct, paient souvent des impôts élevés tout en n’ayant pas droit à des réductions de primes maladie ni à d’autres aides diverses. Alors pour soutenir les familles, je dis oui à la modification de la loi fédérale sur l’impôt fédéral direct.

par Fabienne Luyet, 1965 / Savièse